---------physiologie---------

 

1 - L'ANAEROBIE

2 - L'AEROBIE :

3REMARQUE :  

Voilà pourquoi il ne faut pas brûler les étapes et courir à ses vraies allures

 Voici une petite explication très sommairement expliquée suivie de mon point de vue sur quelques remarques que j’ai pu faire au fil du temps.

Les filières énergétiques : 

 

1)   L’ANAEROBIE :

-       Anaérobie Alactique (sprint)            

→ Sans apport d’oxygène

→durée maximale de l’effort= 15’’

→pas de production d’acide lactique

-       Anaérobie Lactique

→Dette d’oxygène importante

→Production d’acide lactique

→Production de déchets

→durée maximale de l’effort 2mn (400-800m)

→énergie consommée = Le glycogène (réserves limitées, faible autonomie avec seulement une trentaine de kilomètre environ. Lors de sa dégradation il produit de l’acide lactique et autres déchets musculaires qui se déversent dans les muscles beaucoup plus vite qu’ils peuvent être éliminés.  C’est ce qui provoque la contracture et la brûlure des muscles et qui nous oblige à ralentir et à « plafonner ».)

 

 

 

 

2)   L’AEROBIE :

      → Quantité d’oxygène nécessaire pour nos muscles.

      → Pas de production d’acide lactique

      → Améliore la capacité du sang à distribuer l’oxygène et à éliminer.

      →Favorise le stockage du glycogène (sorties longues)  et la perte de poids

      →effort de faible intensité sans le moindre essoufflement.

      →énergie consommée = Les graisses (Elles sont stockées en très grande quantité dans notre corps -autonomie suffisante pour parcourir plusieurs centaines de kilomètre, mène chez une personne maigre).

 

 

 

 

3) Remarques : Beaucoup d’athlètes se font encore une fausse idée de la course à pied et modifient  leur programme d’entraînement dans le but d’essayer d’améliorer leur progression.  

 

J’ai en effet constaté que certains athlètes courent encore nettement au dessus de leur propre VMA. Ils n’ont pas encore pris conscience de l’importance des sorties en pure aérobie (sorties longues, récupérations….) souvent négligées sans se rendre compte de l’importance de cette séance et quelquefois remplacée par des portions de course anaérobie parce que l’on est en forme ce jour là et qu’on a la sensation d’être sous-entraîné.  Il en est de même pour la fréquence des sorties au détriment d’un repos récupérateur, ou encore des compétitions  non programmées en milieu de programme. Et tout cela parce qu’on en ressent le besoin. [On pourrait comparer cela à un surdosage en antalgique chez une personne qui a mal, sans en attendre les effets et sans se soucier que ces derniers peuvent avoir une influence néfastes sur leur santé].

Je pense que tout cela est superflu et qu’un bon entraînement n’est pas nécessairement un entraînement qui tue la forme. Bien au contraire, après un bon entraînement on doit pouvoir être capable de faire encore quelques fractions ou quelques kilomètres, mais on ne le fait pas, on garde des réserves pour les prochaines séances, car notre corps n’est pas une simple machine, il a besoin de récupérer de temps  à autre.

Alors, prenez soins de vous, écoutez votre corps et il vous le rendra par de bonnes performances futures. N’attendez-pas qu’il se venge contre vous au point de vous le faire payer tôt ou tard par  une contre performance et/ou une blessure.

                                                       Louis.M